Lundi 24/11 à 19h00: De la dose nominale à la dose pulmonaire : efficacité et enjeux de l’aérosolthérapie

Accédité 5 points PQK

Le Professeur Grégory Reychler propose une formation complète sur l’aérosolthérapie, abordant à la fois ses fondements physiques, ses applications cliniques et ses enjeux thérapeutiques. Il débute par un rappel historique, montrant comment les premières formes d’inhalation ont évolué vers des dispositifs médicaux modernes, de plus en plus précis. Il explique ensuite les notions clés de dose nominale, inhalée et pulmonaire, soulignant que seule une faible fraction du médicament atteint effectivement les poumons, d’où l’importance d’une bonne technique d’administration.

La formation détaille les mécanismes de déposition (impaction, sédimentation, diffusion) et les paramètres physiques essentiels tels que la taille et la vitesse des particules, qui déterminent la profondeur du dépôt médicamenteux dans les voies respiratoires. S’appuyant sur des exemples visuels, il montre comment le diamètre des particules influence le passage du médicament depuis la trachée jusqu’aux alvéoles.

Le professeur aborde ensuite les principales classes de médicaments délivrés par aérosol : bronchodilatateurs, corticoïdes, mucolytiques et antibiotiques, en précisant leurs mécanismes d’action, leurs effets secondaires et leurs indications. Il insiste sur l’importance de choisir le dispositif adapté : nébuliseur pneumatique, nébuliseur à tamis, aérosol-doseur pressurisé ou à poudre sèche, chacun présentant ses avantages et limites selon le profil du patient.

Enfin, il consacre une partie pratique à la bonne utilisation des interfaces (embout buccal vs masque) et aux paramètres d’efficacité : dilution, durée de la nébulisation, moment d’arrêt optimal et synchronisation respiration/déclenchement.
Le message central de la formation est clair : l’aérosolthérapie est une chaîne thérapeutique où chaque maillon — dispositif, technique, patient — conditionne l’efficacité du traitement. Comprendre cette chaîne permet d’optimiser la délivrance médicamenteuse et d’améliorer significativement la prise en charge des pathologies respiratoires.